Maslach et Leiter décrivent le burnout au travers de  » l’écartèlement entre ce que les gens sont et ce qu’ils doivent faire. Il représente une érosion des valeurs, de la dignité, de l’esprit et de la volonté – une érosion de l’âme humaine. C’est une souffrance qui se renforce progressivement et continû- ment, aspirant le sujet dans une spirale descendante dont il est difficile de s’extraire… Qu’arrive-t-il lorsque le burnout vous gagne ? Trois événements surviennent : vous vous sentez chroniquement épuisé ; vous devenez cynique et vous détachez de votre travail ; et vous vous sentez de plus en plus inefficace dans votre job »!

Le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »

  • la première manifestation du burnout: une fatigue extrême. Les temps de repos habituels (sommeil, week-end, congés, etc.) ne suffisent plus à soulager cette fatigue qui devient alors chronique.
  • Le cynisme est la seconde dimension du burnout. L’attitude de l’individu devient négative, dure, détachée, vis-à-vis de son travail et des personnes (collègues, encadrement, clients, patients, etc.). Progressivement il se désengage de son travail.
  • le burnout se caractérise enfin par une perte de l’accomplissement personnel, une dévalorisation de soi, traduisant à la fois pour l’individu le sentiment d’être inefficace dans son travail et de ne plus être à la hauteur du poste. Malgré tous ses efforts, le travailleur se sent dans une impasse.

    Les manifestations physiques sont les plus fréquentes. On note davantage de troubles du sommeil, une fatigue chronique due à un sommeil qui n’est plus réparateur et des tensions musculaires avec des douleurs rachidiennes (dos, nuque..). Il y a parfois une prise ou une perte soudaine de poids. Maux de tête, nausées, vertiges sont également observés. On note également une diminution de la concentration, des difficultés à réaliser plusieurs tâches à la fois, à nuancer, à prendre des décisions. Des erreurs mineures, fautes, oublis sont également constatés.

    Heureusement, le burn-out, aussi grave soit-il, peut être prévenu et guéri. L’écoute, celle de son entourage, celle des collègues de travail, de la hiérarchie, un nouvel aiguillage des missions ou encore un rééquilibrage des objectifs sont des solutions possibles. L’employeur peut recourir à la pratique du Yoga pour ses salariés et ainsi créer de la cohésion et souder les équipes; réduire le stress de ses salariés en leur permettant de participer à des cours quotidiens, hebdomadaires, mensuels ou lors de séminaires…

    La définition même du yoga est une réponse en soi : c’est l’arrêt ou la mise en pause des agitations du mental (les vrittis). Ce même mental qui, quand il est affecté, est capable de dérégler le corps et d’entraîner des troubles physiques : problèmes de peau, blocages musculaires, douleurs dorsales, difficultés de digestion…

    Derrière ces problématiques de santé, on retrouve… l’émotionnel. Et le yoga agit directement et immédiatement sur l’émotionnel : en aidant le pratiquant à maîtriser à nouveau son mental, à ne plus le subir, à ne plus en être esclave jour et nuit. En se focalisant sur son corps, en l’écoutant enfin, on prend conscience de ses maux. S’offrir cette parenthèse va être un changement important, essentiel. Le yoga est donc un moyen de prendre conscience de son état corporel et mental et va apporter les outils pour aller mieux.

    Sachez que le souffle est primordial dans le yoga. Il permet de tourner son attention vers son soi profond, de calmer son mental. La musique peut accompagner les cours, celle-ci pouvant s’avérer très importante pour guider l’élève vers un état de méditation, pour aider à couper plus facilement avec le contexte extérieur.

    Le souffle, les postures, l’état de méditation, l’esprit du yoga sont des outils que chaque personne peut prendre avec soi pour les utiliser à tout moment de la journée, où qu’il se trouve, chez soi comme sur le lieu du travail.