de différents supports (bolster, zafu , couverture, tabouret…)du souffle calme et lent : UJJAYI, que nous connaissons bien, ou le Filet d’Or : inspiration par le nez et lente expiration par les lèvres légèrement entre-ouvertes.Plus précisément : Le yang représente l’actif, le mouvement et que le yin représente l’intuitif et l’immobilité.
Dans notre monde très connecté et sans répit, le yin est une bénédiction! Dans cette pratique, vous ne rechercherez pas à augmenter votre force ni à vous forger des abdominaux mais vous allez prendre du temps pour vous, avec une pratique calme et dont les bienfaits se feront très nettement ressentir dans le reste de votre vie !
Dans le yin, vous travaillerez sur les méridiens du corps. Chaque méridien est associé à différents organes ou différentes zones du corps pour mieux y faire circuler l’énergie, le QI. Celui-ci circule dans notre corps à travers les méridiens qui, s’ils sont bien irrigués, sont garants de notre équilibre physique et moral.
Le yin permet de travailler sur les tissus conjonctifs, passifs – les fascias. Ceux-ci sont des tissus plutôt fibreux, qui contiennent du collagène. Il existe différents fascias, mais je ne vais pas rentrer dans le détail ;). En yin, on exercera une sorte de « pression » sur les fascias pour les garder hydratés : avec son poids et la gravité, votre corps va petit à petit se fondre dans le sol et rendre l’action sur les fascias très efficace. Par ailleurs, le yin stimule aussi le système nerveux parasympathique, celui responsable de la régulation de notre fréquence cardiaque et de notre digestion. La stimulation musculaire est donc à son minimum et le yin amène davantage à un état méditatif. Ma guidante vous amènera, je l’espère vers l’acceptation et le lâcher prise nécessaires pour obtenir tous les bienfaits du YIN YOGA. Vous verrez aussi que le souffle guidera votre pratique et combien il change selon votre état d’esprit !
La pratique varie d’un.e enseignant.e à l’autre, les postures ne sont pas intitulées comme celles du yoga que nous avons l’habitude de pratiquer en Ashtanga ou en Vinyasa, et elles ne sont généralement pas en sanskrit. Vous remarquerez que beaucoup de postures sont associées aux articulations charnières : les hanches (elles, toujours et encore), le sacrum, la colonne vertébrale, etc. Elles se pratiquent au sol et elles sont tenues pendant plusieurs minutes (au minimum 3 minutes). Nous rentrerons TOUJOURS dans la posture de la manière la plus confortable et facile pour soi, pour l’intensifier graduellement au fil des minutes.
J’encourage à pratiquer avec l’utilisation d’accessoires : briques, coussins de type bolsters, zafus, sangles, couvertures… Ces supports soutiennent le corps pendant la pratique et aident au relâchement.
Le yin n’est pas toujours confortable et nécessite d’accepter de sortir de sa zone de confort et relève réellement d’une pratique méditative : le yin nous montre à quel point corps et esprit sont liés. En yin, il faut savoir faire la différence entre inconfort et véritables douleurs, c’est pour cela que prendre des cours est selon moi la meilleure option pour débuter.
Je vous incite à porter des vêtements confortables voire un peu chauds et des chaussettes – contrairement aux pratiques « yang » (dynamiques). Pas besoin d’un tapis particulier mais les tapis que vous utilisez habituellement avec une petite serviette sur le dessus rendent l’expérience encore plus agréable.
Je vous attends nombreux dans cette merveilleuse pratique.
NAMASTE
